On trouva qu'il ne valait rien [le raisonnement du chien] ; On vous sangla le pauvre drille [chien] |
LA FONTAINE
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Fabl. XI, 3 |
drille [1] |
Ah chien ! ah double chien ! mâtine de cervelle, Ta persécution sera-t-elle éternelle ? |
MOLIÈRE
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l'Ét. V, 1 |
mâtin |
Certain chien.... S'était fait un collier du dîné de son maître.... Ce chien-ci donc étant de la sorte atourné |
LA FONTAINE
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Fabl. VIII, 17 |
atourné, ée |
Et le petit chien pas plus haut que cela [chien enragé dont on prétendait avoir été mordu] ? - Il court encore |
SCRIBE et DELESTRE-POIRSON
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le Nouv. Pourc. sc. 21 |
encore |
[Le loup] S'en allait l'emporter [le chien] ; le chien représenta Sa maigreur : jà ne plaise à votre seigneurie De me prendre en cet état-là |
LA FONTAINE
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Fabl. IX, 10 |
jà |
[Le loup] S'en allait l'emporter [le chien] ; le chien représenta Sa maigreur : jà ne plaise à votre seigneurie De me prendre en cet état-là |
LA FONTAINE
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Fabl. IX, 10 |
représenter |
L'âne appelle aussitôt le chien à son secours : Le chien ne bouge et dit.... |
LA FONTAINE
|
Fabl. VIII, 17 |
ne |
Ah chien ! ah double chien ! mâtine de cervelle |
MOLIÈRE
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ib. V, 1 |
double |
Son raisonnement [au chien] pouvait être Fort bon dans la bouche d'un maître ; Mais, n'étant que d'un simple chien, On trouva qu'il ne valait rien |
LA FONTAINE
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Fabl. XI, 3 |
simple [1] |
Le rat devait aussi renvoyer, pour bien faire, La belle au chat, le chat au chien, Le chien au loup ; par le moyen De cet argument circulaire, Pilpay jusqu'au soleil eût enfin remonté |
LA FONTAINE
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Fabl. IX, 7 |
circulaire |
Elle [la chienne mulet d'un chien et d'une louve] tenait du chien par sa queue qui était courte et émoussée, au lieu que le mâle tenait sa queue de la louve |
BUFFON
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Quadr. t. XII, p. 246 |
tenir |
Il m'a paru par les expériences que j'ai faites sur le mélange du chien avec le loup et avec le renard, que la répugnance à l'accouplement venait du loup et du renard plutôt que du chien, c'est-à-dire de l'animal sauvage et non pas de l'animal domestique |
BUFFON
|
Quadrup. t. VII, p. 248 |
répugnance |
Moi je ne tue pas un chien qui m'aboie |
DIDEROT
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Essai sur Cl. |
aboyer |
Un chien atropinisé |
VULPIAN
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le Progrès médical, 10 avr. 1875, p. 186, 1re col. |
atropinisé, ée |
Il faut qu'il ait du rôt de chien |
CHEVALIER
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Désol. des filous, sc. 11, dans POUGENS |
rôt |
Venez çà, chien maudit |
MOLIÈRE
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l'Étour. III, 4 |
çà |
Allez, philosophe de chien |
MOLIÈRE
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Bourg. II, 4 |
chien, chienne |
Le chien engloutisseur [Cerbère] |
DESPORTES
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Rodomont. |
engloutisseur |
Qu'est-ce-là ? qu'est-ce-ci ? qu'y a-t-il là ? qu'y a-t-il ici ? Qu'est-ce là ? lui dit-il [le loup, en voyant le cou pelé du chien] |
LA FONTAINE
|
Fabl. I, 5 |
ce [2] |
Nous ne saurions en chevir [d'un chien] |
MOLIÈRE
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Festin, IV, 3 |
chevir |
On soupe pendant le chien et le loup |
SÉVIGNÉ
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Lett. 29 juin 1689 |
chien, chienne |
L'âme plus altérée Que ne l'aurait un chien au son de la curée |
RÉGNIER
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Sat. X |
curée |
Chemin faisant, il vit le cou du chien pelé |
LA FONTAINE
|
Fabl. I, 5 |
faire [1] |
Il [l'âne] allait par pays, accompagné du chien |
LA FONTAINE
|
Fabl. VIII, 17 |
par [1] |
Chemin faisant, il vit le cou du chien pelé |
LA FONTAINE
|
Fabl. I, 5 |
pelé, ée [1] |
Certain chien, qui portait la pitance au logis |
LA FONTAINE
|
Fabl. VIII, 7 |
pitance |
Le chien prend le ton de la maison qu'il habite |
BUFFON
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Morc. choisis, p. 125 |
ton [2] |
Quelque chien enragé l'a mordu, je m'assure |
MOLIÈRE
|
Éc. des f. II, 2 |
assurer |
Tant y a qu'il n'est rien que votre chien ne prenne |
RACINE
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Plaid. III, 3 |
avoir [1] |
Ce chien.... Fut le premier César que la gent chienne ait eu |
LA FONTAINE
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Fabl. VIII, 24 |
césar |
Je te ferai changer de note, chien de philosophe enragé ! |
MOLIÈRE
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Mar. f. sc. 8 |
changer |
Je crains l'entre chien et loup quand on ne cause pas |
SÉVIGNÉ
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232 |
chien, chienne |
Quel chien de commerce avez-vous là ? |
SÉVIGNÉ
|
69 |
chien, chienne |
Quel chien de train ! quelle chienne de vie ! |
ROUSSEAU J.-B.
|
Épigr. IV, 5 |
chien, chienne |
Ne soyez point en peine de mon écriture, c'est que j'ai une plume de chien |
SÉVIGNÉ
|
314 |
chien, chienne |
Jamais il n'y eut un véritable chien de jardinier comme lui |
SÉVIGNÉ
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Lett. 13 sept. 1677 |
chien, chienne |
Son père s'appelait Castille, comme un chien citron |
SAINT-SIMON
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146, 134 |
citron |
.... Citron, Votre chien, vient là-bas de manger un chapon |
RACINE
|
Plaid. II, 13 |
citron |
Quand il m'est inutile, il fait le chien couchant |
MOLIÈRE
|
l'Étour. IV, 2 |
couchant, ante |
Quel chien de train ! quelle chienne de vie ! |
ROUSSEAU J.-B.
|
IV, Épig. 5 |
de |